Dans
son Prologue de Madame Putiphar, Pétrus Borel remarque avec justesse
que le bonheur vrai n'existe que dans la tombe. Le « décédé » fait fi des
plaisirs rongeurs et des amitiés fausses. L'ambition et les espoirs
déçus ont cessé de le tenailler. Le poëte résume tout cela en un vers
aussi contondant qu'un marteau de vitrier : « Sur la terre on est mal,
sous la terre on est bien ».
(Louis Ribémont, Mémoires d'un gluon)