Les
auteurs japonais de haïkus semblent nourrir une fascination morbide
pour le prunier. Un exemple entre mille, ce poëme de Buson : « En tombant
dans l'eau, les pétaux disparaissent : prunier sur la rive. » —
L'étrangeté de cela (et du monde en général).
(Marcel Rocabois, Le Néant et l'être)