Les
écrits de Butor n'ont pas la toxicité de l'inocybe de Patouillard, leur
vénénosité rappellerait plutôt celle de l'entolome livide. Comme ce
dernier, ils sont responsables d'un ensemble de symptômes appelé « syndrome résinoïdien sévère » qui associe une gastro-entérite et une
atteinte du foie. On lit La Modification, et aussitôt ça commence :
urine foncée, vomissements persistants, selles sanguinolentes... Le « Nouveau roman », ah, mes amis !
(Gilbert Garistre, Aveux et anatropes)