Avec
la vie terne et déprimante qu'il menait, comment Fernando Pessoa a-t-il
fait pour tenir le coup ? Est-ce l'écriture de sonnets élisabéthains,
qui l'a aidé à tenir le coup ? Entretenait-il une liaison secrète avec
un « cougar » cuissu et fessu, doté en outre d'une solide paire de « biberons Robert » ? Cela ne serait pas pour nous surprendre. Son
pseudonyme le plus connu, Bernardo Soares, est presque l'anagramme du
mot cougar.
(Henri-Marcel Chissant, Hippocastanacées)