« Quand j'entends le mot vivre, je sors mon revolver ou du poison. » (Luc Pulflop)
samedi 18 août 2018
Contraste déprimant
Quelle différence entre le désert de Gobi de l'existence et les solitudes de Espiritu-Santo ou de Porto-Seguro, où l'on rencontre sans cesse des fleuves bordés de forêts immenses animées par la présence d'une foule d'animaux qui les font retentir de leurs cris divers, et semblent se réjouir de leur liberté ! Dans le désert de Gobi de l'existence, il n'y a ni ruisseau ni source. Le sol paraît absolument brûlé, et il inspire au voyageur des sentiments mélancoliques et même de l'horreur.
(Robert Férillet, Nostalgie de l'infundibuliforme)
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