« Quand j'entends le mot vivre, je sors mon revolver ou du poison. » (Luc Pulflop)
dimanche 26 août 2018
Technique primitive de concassage du Moi
« Pour libérer l'étant existant du joug de l'haeccéité, il faut commencer par écraser le Moi : on le fait de diverses manières. Chez les bouddhistes thibétains, on prend une caisse carrée de quatre pieds de large, formée de liteaux de bois assez rapprochés pour empêcher le vouloir-vivre de passer ; on la place sur une cuve ; on verse dans cette caisse, qu'on nomme martyre, les granules du Moi à mesure qu'on les apporte, et un ouvrier, avec de gros sabots, les foule et les écrase. » (M. Salmon, Art de concasser le Moi et de trouver la paix de l'âme malgré le climat et l'intempérie des saisons, Huzard, Paris, 1826)
(Raymond Doppelchor, Océanographie du Rien)
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire