Un
jour, Georges Bataille jouait aux « petits chevaux » avec Maurice
Blanchot. Mais comme ils appartenaient à la même école littéraire —
celle de la « vacuité prétentieuse » — et qu'ils étaient dans la vie
comme ils sont dans leurs livres — vides et prétentieux, donc —, ils
furent incapables de se comprendre et de régler les différends que ne
manque pas de faire naître une partie de « petits chevaux ».
(Samuel Slippensohn, Follicules palingénésiques)
Rien de pire, de plus rédhibitoire, qu'une dispute à propos d'une règle du jeu. Là, on montre son vrai visage, ses vraies convictions, sa vraie mauvaise foi. C'est du sérieux. On en découd enfin.
RépondreSupprimer"Le chemin qui mène à la sagesse n'est pas une longue partie d'échecs, mais une longue partie de petits chevaux. C'est pourquoi il n'est pas encombré. Dès qu'on a fait six, on sort de l'écurie." (Goossens)
RépondreSupprimerBien dit !
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