Non
seulement la solitude existe, mais elle vous congèle le cerveau. Elle
annule le présent et fait remonter le passé à la surface. On revit ses
échecs antérieurs au lieu d'en confectionner de nouveaux. Comme la mort
(selon Jankélévitch), la solitude est un « état malaisant ».
(Samuel Slippensohn, Follicules palingénésiques)