À
force de vous faire percuter par des malotrus qui poursuivent
tranquillement leur chemin, à force de rester assis des vingt minutes à
la terrasse d'un café sans qu'un serveur se montre et vous demande ce
que ce sera, à force de voir des oiseaux déféquer — en votre présence ! — sur votre véhicule, à force de voir des personnes du sexe jeter
leur dévolu sur des fabricants de bouchons de bouteilles de vin, vous
finissez par vous demander, c'est fatal, si vous n'êtes pas l'homme
invisible d'H.G. Wells.
(Rémi Tripatala, Pensées de Pascal)
Pour ne plus être invisible, il existe le présentoir des discothèques.
RépondreSupprimer(Les amateurs de discothèques disent souvent qu'ils aiment y passer leurs soirées « parce qu'ils aiment danser ». Mais pas du tout ! Pas du tout ! Ils s'y consacrent parce qu'ils aiment danser EN PUBLIC…)
Je crains que vous n'ayez raison.
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