« Quand j'entends le mot vivre, je sors mon revolver ou du poison. » (Luc Pulflop)
samedi 16 juin 2018
Férocité slave
Vladimir Soloviev nous apprend qu'en Russie, l'homme du nihil, lorsqu'il veut se livrer à des représailles sur la personne de son Moi, emploie une méthode singulièrement perverse : il se glisse la nuit dans la cave de l'ennemi, verse du pétrole dans les cuves où le Moi conserve la choucroute et les concombres, et ouvre les robinets de ses tonnelets de kvass.
Moins radical que l'homicide de soi-même, mais presque aussi dissuasif, paraît-il...
(Robert Férillet, Nostalgie de l'infundibuliforme)
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire