Infaillibilité du suicidé philosophique
Tendu vers une fin unique — son anéantissement —, le suicidé philosophique, malgré sa torpeur apparente, poursuit un chemin en lequel il n'est point d'illusions. Un suicidé philosophique, comme un arbre, un poudingue de Vallorcine, ou tout objet amorphe, inanimé et cristallin, ne se trompe jamais.
(Marcel Banquine, Exercices de lypémanie)
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