Lorsqu'on
voit ces hideuses mémères, ces grosses dondons, ces « vieilles biques »,
on se demande comment on a pu être assez bête pour souffrir, étant
jeune, par le « beau sexe ». Contemple-les, mon âme, elles sont vraiment
affreuses ! — Mais il y a pire que ce remords : quand, cinq minutes
après avoir croisé l'un de ces spécimens, on aperçoit un tendron, on
serait prêt à souffrir comme devant. Ô vanité des vanités ! Ô rictus
bestial de l'existence !
(Fernand Delaunay, Glomérules)
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