Chez
Rilke, l'ouvert n'est pas, comme en mathématiques,
un sous-ensemble d'un espace topologique qui ne contient aucun point de
sa frontière, mais « l'espace pur dans lequel infiniment fleurissent et
se perdent les fleurs ». Pour séduisant qu'il soit, cet énoncé ne permet
pas de définir avec rigueur les notions de connexité, de voisinage et de
compacité. La poésie, en général, n'aide pas à étudier les propriétés
des objets géométriques, ni à élucider la question complexe de la
composition du continu (ce serait même plutôt le contraire : elle
embrouille tout).
(Lucien Ganne, Syllogismes de la mer Rouge)
Et pourtant un énoncé mathématique, une résolution d'équation, doivent être "beaux", limpides, et pas un embrouillamini moche.
RépondreSupprimerIl faut calculer le déterminant.
SupprimerQuelque chose que j'aimais bien, c'est extraire les racines carrées.
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