Dans
son vieux pardessus râpé, le monstre bipède s'en va l'hiver, l'été dans
le petit matin frileux. Il n'a pas l'air de se rendre compte que ces
excursions matinales vont très mal se terminer. Chaque pas qu'il fait le
rapproche du cimetière. Mais on dirait que c'est plus fort que lui, il
faut qu'il bouge. L'été, mettant le comble à sa folie, il va voir la
mer.
(Lucien Ganne, Syllogismes de la mer Rouge)