vendredi 6 mai 2022

Esprit frère

 

Le compositeur allemand Jean-Sébastien Bach peut être considéré comme un précurseur de l'homme du nihil. Primo, il a composé une cantate intitulée Ich habe genug — titre que l'on pourrait traduire par : « J'en ai assez et plus qu'assez du fétide et rébarbatif réel » ; deuzio, cette cantate se termine par l'aria Ich freue mich auf meinen Tod, ce qui, traduit de l'allemand, donne : « D'avance, je me réjouis de ma mort par ingestion de taupicide ».

(Fernand Delaunay, Glomérules)

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