Tous
les écrivains célèbres, jusqu'à un Cioran, jusqu'à un Thomas Bernhard,
jusqu'à un Beckett, méritent le supplice du pal — ou tout au moins
d'être sévèrement flagellés. Qu'ils aient pu rechercher la notoriété les
discrédite à jamais et ôte toute valeur à leur œuvre. Faut-il être
moralement déchu pour briguer les applaudissements du « monstre bipède »
et pour préférer la gloire à l'obscurité !
(Fernand Delaunay, Glomérules)
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