Bezons,
deux heures de l'après-midi. Embouqué dans une posture de détachement
psychique et d'isolement, le nihilique se tient à l'angle de deux rues
placides, pensant à la tombe de Celan, et par association au mot cavurne — qui désigne, faut-il le rappeler, une petite cuve creusée dans le
sol, recouverte d'une dalle de granit ou de béton destinée à garantir
son étanchéité et ainsi protéger de l'humidité les cendres du défunt.
(Samuel Slippensohn, Follicules palingénésiques)
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