Alors qu'il contemplait le buste de
Mérytaton au musée du Louvre, l'homme du nihil formula in petto deux
interrogations que l'on pourrait qualifier de leibniziennes. La première : et si cette Mérytaton était la reine qui succéda à Akhenaton sous le
nom d'Ânkh-Khéperourê et épousa Smenkhkarê avant la nomination de
Toutânkhamon ? La deuxième (la plus leibnizienne des deux) : pourquoi y
a-t-il en général de l'étant, et non pas plutôt rien ?
(Fernand Delaunay, Glomérules)