Si la créature
refuse de coopérer à sa grâce — comme c'est le cas de l'homme du nihil —, Dieu ne peut vouloir son salut parce qu'étant souverainement
juste, il doit punir le péché. C'est donc la faute de l'homme du nihil — qui, au lieu de travailler à sa rédemption, se complaît dans des
ruminations sur l'haeccéité, la temporalité du temps, le taupicide,
l'intentionnalité husserlienne, etc —, si Dieu ne le sauve pas.
(Fernand Delaunay, Glomérules)