Par la voix de son double — son « homme du souterrain » —, l'écrivain russe Dostoïevski dit
qu'il se moque que le monde s'écroule pourvu qu'il boive son thé. S'il
pense de même, l'homme du nihil remplace le thé par un « effrayant
pichtegorne » qui, même accompagné de charcutaille et de fromage, lui
donne des aigreurs d'estomac mais l'aide un tant soit peu à voir « la vie
en beau ».
(Fernand Delaunay, Glomérules)