« Quand j'entends le mot vivre, je sors mon revolver ou du poison. » (Luc Pulflop)
vendredi 27 juillet 2018
La Fabrique à paroles veut « créer du lien »
« Patricia Le Calvez, fondatrice de l'association paimpolaise L'image qui parle, organise tout l'été ses "rendez-vous" dans son local de la Fabrique à paroles. Elle présente en ces termes l'objet de son association :
"L'image qui parle a plusieurs axes, mais ses activités portent principalement sur l'image, la parole et le son. Tout cela est participatif, nous travaillons autour de projets avec les habitants pour animer la vie de quartier. Nous avons par exemple organisé un vide-grenier lors de l'ouverture de la Fabrique à paroles. De telles animations procurent à l'étant existant — le fameux Dasein des existentialistes — une consolation face à la difficulté d'être soi et à l'angoisse d'exister. On se rend compte que les gens ont besoin de se rencontrer et d'avoir un lieu pour le faire. C'est ce que les sociologues appellent la « grégarité du monstre bipède ». Nous avons testé de nombreux ateliers auprès du public et allons pouvoir nous appuyer dessus pour la suite. L'atelier de chant en cercle par exemple a bien fonctionné, il y a eu un réel engouement, donc on pense le renouveler dans l'année. Une soirée jeux avec la société Grimoire a eu beaucoup de succès, on a senti une envie de remettre ça, surtout pour les soirées d'automne et d'hiver où il n'est pas rare que la pensée de se détruire « souffle et siffle dans la mâture », pour parler comme l'écrivain Pierre Loti. Il y avait une super ambiance." » (Ouest France, 30 août 2014)
(Francis Muflier, L'Apothéose du décervellement)
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire