Pourquoi,
un jour, décide-t-on de prendre une dose mortelle de taupicide ?
Peut-être la fatigue ? Peut-être le dégoût du concept-marteau qui
concasse peu à peu nos âmes sensibles ? Peut-être, cadavre vivant,
est-on curieux de voir ce que ça fait d'être mort « pour de bon » ? Il y a
mille raisons et le plus fort est qu'elles sont toutes également bonnes !
(Louis Ribémont, Mémoires d'un gluon)