Le
nihilique est un sacré phénomène. On dirait qu'il n'appartient pas à ce
monde-ci, mais à un autre qu'il aurait perdu pour toujours. Peut-être
le Grand Indéfini d'Anaximandre ? En tout cas, il est souvent
mélancolique et rien ne peut l'égayer. En bref, c'est un vrai bonnet de
nuit.
(Louis Ribémont, Mémoires d'un gluon)