« Quand j'entends le mot vivre, je sors mon revolver ou du poison. » (Luc Pulflop)
jeudi 18 octobre 2018
Kikajon
On trouve dans le Livre de Jonas la surprenante narration suivante : « L'Éternel Dieu apprêta un kikajon, et le fit monter au-dessus de Jonas, afin qu'il fût pour ombre sur sa tête, et qu'il le délivrât de son mal. Jonas se réjouit de grande joie à cause du kikajon. Puis Dieu prépara un ver, pour quand l'aube monteroit le lendemain : lequel frappa le kikajon, dont il se sécha.
Et ainsi quand le soleil fut levé, Dieu prépara un vent oriental, qu'on n'apercevoit point, et le soleil frappa sur la tête de Jonas : dont s'évanouissant, il requit pour son âme, qu'il peut mourir, et dit : Meilleure m'est la mort que la vie. Et Dieu dit à Jonas : Est-ce bien fait à toi, que tu te sois ainsi courroucé pour ce kikajon ? Et il répondit : C'est bien fait à moi, que je me sois ainsi courroucé, voire jusqu'à la mort. Et l'Éternel dit : Tu voudrois qu'on eût épargné le kikajon, pour lequel tu n'as point travaillé, ni ne l'as fait croître : car il est venu en une nuit, et en une nuit est péri. Et moi, n'épargnerois-je point Ninive cette grande ville, en laquelle il y a plus de six vingts mille créatures humaines, qui ne savent point ce qu'il y a à dire entre leur main droite et leur main gauche, et aussi plusieurs bêtes ? »
De nombreux érudits ont cherché à percer le mystère de ce kikajon et ont soupçonné tout à tour la coloquinte, la courge, et même le lierre. Mais selon Gragerfis, l'énigmatique kikajon ne serait rien autre chose que... le ricin ! Mais oui !
(Barzelus Foukizarian, Journal ontologique critique)
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