« Quand j'entends le mot vivre, je sors mon revolver ou du poison. » (Luc Pulflop)
samedi 24 novembre 2018
Un drôle de pastis
23 janvier. — Je parcours l'ouvrage d'Ambroise Tardieu intitulé Étude médico-légale sur la pendaison, la strangulation et la suffocation (J.-B. Baillière et Fils, Paris, 1870), et voici ce que je découvre page 64 : « Un homme de forte stature monte sur une des charpentes les plus élevées de son grenier ; et, après avoir fixé la corde, se laisse tomber brusquement de tout son poids et reste suspendu dans l'espace. L'autopsie du cadavre a montré qu'il s'était produit une luxation de la deuxième vertèbre sur la première. L'apophyse odontoïde était presque entièrement sortie de l'anneau et son extrémité était au niveau du bord inférieur du ligament transverse. Les ligaments odontoïdiens, le ligament antérieur et le ligament postérieur de l'articulation de l'atlas avec l'axis étaient rompus. Le ligament transverse était intact ; et du sang était épanché dans le canal. »
(Barzelus Foukizarian, Journal ontologique critique)
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Nulle poésie sans ostéologie.
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