vendredi 21 décembre 2018

Médecine pédiculaire


29 août. — « En médecine, les poux sont estimés apéritifs, fébrifuges, et propres à guérir les pâles couleurs : la répugnance, comme dit Lémery, d'avaler ces vilaines bêtes, contribue peut-être plus à chasser la fièvre que le remède même ; pour la jaunisse, l'usage est d'en faire avaler à jeun cinq ou six dans un œuf mollet. Pour la suppression d'urine, qui arrive quelquefois aux enfants nouveaux-nés, on en introduit un vivant dans l'urètre, qui par le chatouillement qu'il excite sur ce canal, qui est doué d'un sentiment exquis, oblige le sphincter à se relâcher et à laisser couler l'urine : une punaise produit le même effet. » (Jacques Valmont de Bomare, Dictionnaire raisonnée universel d'histoire naturelle, t. 5, Brunet, Paris, 1775, p. 271)

(Barzelus Foukizarian, Journal ontologique critique)

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire