mercredi 5 décembre 2018

Melon


30 septembre. — Ai retrouvé dans ma bibliothèque l'opuscule d'un sieur Dupuits de Maconex intitulé Traité de la culture du melon en pleine terre, particulièrement aux environs de Lyon. L'auteur commence par indiquer que « le melon est monoïque, c'est-à-dire qu'il a les organes sexuels sur des fleurs séparées, mais réunies sur le même individu. La feuille a de grandes dimensions, et varie facilement de forme : tantôt elle est plus longue que large, et profondément lobée ; tantôt elle est presque ronde avec de légères dentelures. ». M. Dupuits de Maconex évoque ensuite les multiples attraits de la culture du melon. « Il est impossible, dit-il, de contester que, parmi la foule de plantes qui méritent d'entrer dans la composition des jardins, le melon se place au premier rang. La nature lui a prodigué tout ce qui peut flatter à la fois la vue, l'odorat et le goût. Sa culture exerce l'intelligence par la taille raisonnée et les soins qu'elle exige. Enfin, il se distingue entre les plantes qui récompensent le mieux les peines du cultivateur. »

— Oui, tout cela est vrai. Oh, Grand Tout, combien j'ai peu avancé dans tes voies, en cinquante années !

(Barzelus Foukizarian, Journal ontologique critique)

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