« Quand j'entends le mot vivre, je sors mon revolver ou du poison. » (Luc Pulflop)
dimanche 2 décembre 2018
Page de journal
19 décembre. — Je lis dans le Journal de médecine et de chirurgie qu'un certain docteur Dupuy, appelé auprès d'une malade souffrant d'emphysème du cou, après avoir appliqué huit sangsues sur le point douloureux, fit poser de la glace en permanence sur la partie tuméfiée. « Sous l'influence exclusive de ce topique, un soulagement marqué se produisit en quelques heures. Le soir, le gonflement, de nature simplement emphysémateuse, présentait encore de la dureté, mais à un degré moindre ; la respiration était plus facile et la physionomie plus rassurée. On continua l'emploi de la glace à l'extérieur et celui de l'eau fraîche pour toute boisson. Ce seul traitement amena une résolution complète en moins de deux jours, après lesquels la respiration et la mastication s'opérèrent parfaitement. »
— Que ne donnerais-je pour avoir, moi aussi, une « respiration plus facile » et une « physionomie plus rassurée »... Dois-je donc envisager « l'emploi topique de la glace »?
(Barzelus Foukizarian, Journal ontologique critique)
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