jeudi 31 janvier 2019

Silence perpétuel


28 octobre. — « Tascodrugites. Hérétiques qui ont paru en Phrygie vers l'an 182, étoient des disciples de Montan, qui voulurent se distinguer par une certaine façon de prier. Ils enseignoient que le silence perpétuel étoit le précepte divin. Ils portoient un petit bâton ou le doigt sur le nez et sur la bouche pendant leurs prières, afin d'imposer le silence à tous les spectateurs. C'est de là qu'ils furent appelés Tascodrugites, des mots phrygiens tascos, qui signifie bâtons, et druque, qui signifie nez. Les Grecs leur donnèrent le nom de Patalorinchites, et les Latins de Paxillanasons, qui ont la même signification que Tascodrugites. Ils dansoient dans leur temple autour d'un outre, prétendant qu'ils étoient eux-mêmes les outres remplis du vin mystique dont il est parlé au Chap. 9 de S. Math. Comme on les a regardés comme des insensés, on ne voit pas qu'aucune autorité se soit appliquée à les combattre. » (Barthélemy Pinchinat, Dictionnaire chronologique, historique, critique, sur l'origine de l'idolâtrie, Paris, Pralard, 1736)

(Barzelus Foukizarian, Journal ontologique critique)

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire