lundi 28 janvier 2019

Taiseux


23 novembre. — « Passalorhynchites. Hérétiques du onzième siècle, qui suivaient les erreurs de Montan, et faisaient consister toute la perfection du vrai chrétien à garder le silence. Les Passalorhynchites se fondaient, pour ne point parler, sur les paroles du psaume 140, "Pone, Domine, custodiam ori meo & ostium circumstanciæ labiis meis" : Mettez, Seigneur, une garde à ma bouche, & une porte de circonspection à mes lèvres. En conséquence de la fausse interprétation qu'ils donnaient à ce passage, on les voyait toujours un doigt devant leur nez, pour se fermer la bouche et témoigner, par là, une extrême application pendant leurs prières ; mais ces hypocrites ne se permettaient pas moins en secret les crimes les plus abominables. » (Jean-Pierre Costard, Dictionnaire universel, historique et critique des mœurs, tome troisième, Paris, J.-P. Costard, 1772)

(Barzelus Foukizarian, Journal ontologique critique)

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