Médiocre
joueur de billard, Jean-Paul Sartre n'en accepta pas moins d'affronter
Francis Ponge, car il pensait que la manie descriptive de ce dernier
allait le conduire à faire des « fausses queues » (comme en son temps
Husserl avec ses « phénomènes »). L'existentialiste en fut pour ses frais
et fut battu à plate couture. Il se dit que la prochaine fois, il « prendrait » Ponge aux petits chevaux, jeu où il excellait puisqu'il
avait déjà battu Maurice Blanchot et Georges Bataille, tous deux joueurs
réputés.
(Rémi Tripatala, Pensées de Pascal)
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