Quand
l'homme du nihil ne peut pas dormir, tourmenté qu'il est par la
question de l'haeccéité, la temporalité du temps, la mortalité de l'être
mortel, il pense au pappus, ce petit faisceau de poils qui surmonte
certains akènes, notamment chez les astéracées, afin de permettre une
dispersion optimale des graines par le vent.
(Fernand Delaunay, Glomérules)