« Quand j'entends le mot vivre, je sors mon revolver ou du poison. » (Luc Pulflop)
lundi 9 juillet 2018
Une terrible coïncidence
Le choc du drame passé, l'heure est aux interrogations pour l'ensemble des proches.
« Il a affirmé à plusieurs reprises qu'il allait mettre fin à ses jours, car il n'en pouvait plus de ce scepticisme existentiel qui le suffoquait. L'équipe médicale a-t-elle vraiment tout fait pour éviter une chose pareille ? S'est-elle donné la peine de lui faire lire du Gabriel Marcel ? », demande Claude, le père du défunt. « Son Dasein a-t-il été assez surveillé ? Des dysfonctionnements se sont-ils produits ? »
Des doutes entretenus par une terrible coïncidence : la semaine précédente, le lundi 20 mai, dans la même chambre, un autre patient, 46 ans également, se donnait la mort en s'étranglant avec un lacet. (Le Républicain lorrain, 8 juin 2013)
(Martial Pollosson, L'Appel du nihil)
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