La
vie de Maurice Blanchot fut entièrement dévouée à la littérature « et au
silence qui lui est propre ». Comme René Char, il ne disait que des
choses extrêmement profondes, tellement profondes que c'en était
effrayant. Il était si profond qu'à la fin, plus personne ne voulait le
fréquenter. Et quand il devait se livrer à un acte trivial qui ne
nécessitait aucune profondeur, par exemple se laver les pieds, c'était
toute une affaire.
(Rémi Tripatala, Pensées de Pascal)
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