Quand
on pense aux humains qu'on a véritablement aimés durant sa vie et qu'on
s'aperçoit que leur nombre est égal à zéro, on se dit que notre
enterrement ne va pas être encombré, même s'ils viennent tous.
Heureusement, il n'y a pas que les humains, il y a aussi les chats. Les
chats, c'est autre chose, il y en a qu'on a véritablement aimés. Mais
les chats ne fréquentent pas les enterrements, ils trouvent ça trop « malaisant ». Sales bêtes, va !
(Samuel Slippensohn, Follicules palingénésiques)