L'homme
est le seul être qui sache qu'il doit mourir. Cette définition de
Voltaire (et non de Malraux) met en relief certaine particularité de
l'homme, qui tient dans la conscience qu'il a de ce fait « malaisant »
qu'il doit mourir. Mais quand on y réfléchit, le plus étrange est que
l'homme n'en tire aucune conséquence. Au lieu de rester dans son lit à
broyer du noir, il « agit » ! Comme si de rien n'était ! Le céoène ! À
quoi bon savoir qu'on doit mourir, dans ce cas-là ?
(Rémi Tripatala, Pensées de Pascal)